Depuis 5 ans maintenant le château des Ducs de Bretagne invite un artiste à se produire lors de la période de Noël.
Cette année c’est Wajdi Mouawad qui prend possession des lieux. Ce nom vous dit peut être quelque chose et c’est plutôt normal. Cet artiste d’origine libanaise est multi-casquettes en plus d’être talentueux. Il est metteur en scène, auteur, comédien, directeur artistique, plasticien et cinéaste. Certaines de ses créations sont des incontournables du genres.
C’est le cas d’Anima, œuvre littéraire à la fois douce et saisissante, qu’ il est fortement recommandé de lire si l’envie vous en dit. Nous pouvons aussi citer Seuls, pièce de théâtre tout à fait remarquable que quelques chanceux ont certainement pu découvrir au Grand T à Nantes en 2008.
Pour en revenir à nos animaux, il est actuellement possible de découvrir une autre facette de l’artiste. L’auteur se fait remarquer depuis quelques temps pour ses roman et récits pour enfants.
Cette année, il continue son cheminement en temps que metteur en scène et a pensé un parcours animalier dans l’enceinte du château.

Tout en mystère et en finesse, les visiteurs sont amenés à découvrir des créatures aussi mystérieuses que mystiques cachées dans les différentes salles du musée.
Le concept est simple.
Et si les animaux qui peuplent notre monde pouvaient soudainement s’exprimer. Que diraient-ils? Que penseraient-il de la terre, de l’être humain? L’exposition donne la parole à ceux qui gardent le silence. Wajdi Mouawad les laisse parler le temps d’un parcours et nous permet de les comprendre. Le visiteur voit ses animaux si mystérieux sous un autre jour, découvre leurs histoires au gré de leurs chuchotements.
L’exposition est montée en collaboration avec le muséum d’histoire naturelle de Nantes et la Compagnie Au Carré de l’Hypoténuse.
Dans ce lieu incontournable de Nantes, Wajdi Mouawad met parfaitement en scène ses animaux.
Au milieu de ce qui fait la collection permanente, qui permet à tous de découvrir ou redécouvrir l’histoire de notre belle ville, l’auteur laisse s’exprimer les bêtes sur leur cohabitation avec l’Homme jusqu’au 21 février 2016.
Crédit photo: Aurore Duplessis